Nintendo Switch 2

Survival Kids revient sur Nintendo Switch 2 : Konami nous dévoile tout dans une interview exclusive 5l3b12

babidu - Le 03/06 à 07:30

Prévu pour une sortie sur Nintendo Switch 2 au lancement de la console, Survival Kids signe le grand retour de la licence culte de Konami, longtemps restée en sommeil. Repensé comme un jeu de survie coopératif accessible et social, ce nouvel opus entend moderniser les bases posées par le titre original sorti sur Game Boy Color en 1999. J’ai récemment pu m’entretenir par mail (en anglais) avec Rich Jones, producer chez Konami, ainsi qu’Andy Dennison, responsable technique chez Unity, pour en apprendre davantage sur cette réinvention. Au cours de cet échange, nous avons évoqué la philosophie derrière le projet, les choix liés au multijoueur, l’intégration des nouvelles fonctionnalités de la Nintendo Switch 2 comme GameShare et GameChat, mais aussi la direction artistique, la structure du jeu et les ambitions de Konami autour de ce retour inattendu. 1a1xy

Qu’est-ce qui a motivé Konami à ressusciter la série Survival Kids a toujours eu un concept incroyablement riche : des enfants échoués sur une île déserte, confrontés à des défis, explorant, s’adaptant. Ce sentiment d’aventure est intemporel, et cela nous a semblé une base parfaite à revisiter avec une approche moderne.
Le jeu multijoueur est aujourd’hui une composante essentielle de la façon dont les gens jouent, et nous y avons vu une belle opportunité de faire évoluer le concept d’origine en une expérience de survie partagée, à la fois inédite et amusante.

Est-ce un remake, une suite ou une réinvention complète du jeu original ?
Rich Jones : On est plus proche d’une réinvention. L’esprit du jeu original est toujours là, surtout dans les thèmes de survie et d’exploration, mais nous avons complètement reconstruit le jeu.
Ce n’est ni une suite directe, ni un remake. C’est notre vision de ce que Survival Kids pourrait être aujourd’hui : un jeu social, joyeux et accessible à une nouvelle génération.

Quels éléments du gameplay original avez-vous conservés, et quelles nouveautés peuvent attendre les joueurs ?
Rich Jones : Vous retrouverez des éléments classiques comme la collecte de nourriture, les feux de camp et l’exploration. Mais nous les avons repensés pour le multijoueur.
Le grand changement, c’est le jeu coopératif, en local comme en ligne. Le jeu a été conçu pour être collaboratif et léger, avec un vrai accent mis sur le plaisir partagé.

Quelle est votre ambition avec ce jeu dans la line-up de lancement de la Nintendo Switch 2 ? Est-ce un titre phare, une expérience unique ou un projet plus expérimental ?
Rich Jones : Je dirais que c’est une expérience unique avec un large attrait. Nous voulions proposer quelque chose de neuf et accueillant, une alternative rafraîchissante aux gros titres à succès.
Ce n’est pas un jeu "expérimental" juste pour être original, mais il apporte vraiment quelque chose de nouveau, un jeu de survie social, facile à apprécier entre amis ou en famille.

Pourquoi avoir choisi la Nintendo Switch 2 comme plateforme de lancement ?
Rich Jones : Honnêtement, c’est une question de timing. Nous développions déjà le jeu quand nous avons commencé à entendre parler de la nouvelle console.
Quand nous avons compris les fonctionnalités et à quel point elles correspondaient à notre vision, c’est devenu évident que c’était le bon choix. Les consoles Switch ont toujours été favorables au jeu social, exactement ce que nous construisions.

Quelles fonctionnalités spécifiques de la console Survival Kids exploite-t-il ?
Rich Jones : Le GameChat et le GameShare nous ont vraiment marqués. C’est un jeu basé sur la communication et le travail d’équipe, donc la possibilité de discuter et de partager des expériences en ligne améliore énormément l’ensemble.
On a aussi tiré parti des meilleures performances et du multijoueur renforcé de la nouvelle console. Le matériel nous a permis de concrétiser exactement ce que nous avions imaginé.
Andy Dennison : Ce qui m’enthousiasme particulièrement, c’est le de GameShare jusqu’à 3 joueurs. Ça permet de jouer facilement et rapidement avec deux amis, dans la même pièce et chacun sur sa Switch. J’ai hâte de voir comment d’autres jeux sous Unity 6 vont exploiter cette fonctionnalité.

Quelle direction artistique avez-vous choisie pour ce nouveau Survival Kids ?
Rich Jones : On a visé un style chaleureux et accueillant. C’est joueur, mais pas non plus trop enfantin.
On voulait des visuels adaptés à une console moderne, sans tomber dans l’hyperréalisme ni le cartoon pur. Le résultat est un style accessible et clair, sans perdre en personnalité.

Le jeu favorise-t-il une narration classique ou une approche plus organique, basée sur l’exploration ?
Rich Jones : C’est clairement une approche organique. Il y a une structure légère, mais beaucoup du plaisir vient de la découverte à son propre rythme.
On voulait que les joueurs se sentent libres d’explorer, d’expérimenter et de créer leurs propres histoires, surtout en jouant à plusieurs.

Comment avez-vous équilibré la liberté du joueur avec les contraintes du gameplay de survie ? Le jeu vise-t-il un large public ou conserve-t-il un certain niveau de difficulté ?
Rich Jones : L’accessibilité était l’une de nos priorités. Beaucoup de jeux de survie peuvent être durs ou punitifs, mais nous avons choisi de nous en éloigner.
Le défi est toujours là, mais il est pensé pour être amusant et motivant, davantage centré sur la coopération que sur la lutte pour la survie. On voulait que tout le monde, quel que soit l’âge, puisse s’y plonger et s’am.

Peut-on s’attendre à des mécaniques de crafting poussées ou des systèmes de progression inspirés des roguelites ?
Rich Jones : Pas dans le sens traditionnel. On a voulu garder les choses simples et accessibles.
Il y a bien une progression, mais elle repose sur l’aventure partagée, construire votre camp, découvrir de nouvelles zones, plutôt que sur des arbres de crafting complexes ou des systèmes de remise à zéro. On ne voulait pas que les joueurs se sentent freinés ou submergés.

Avez-vous dû repenser certains aspects fondamentaux du jeu pour exploiter pleinement le hardware de la Nintendo Switch 2, que ce soit en mode docké ou portable ?
Rich Jones : Oui, on a clairement fait des ajustements une fois qu’on a compris les capacités de la console.
Le multijoueur amélioré nous a donné plus de flexibilité. Des fonctionnalités comme le GameChat et le GameShare ont aussi influencé la conception du jeu, autant sur le plan technique que ludique.

Avez-vous organisé des phases de playtest ? Quels retours ont influencé vos choix de design ou d’équilibrage ?
Rich Jones : Absolument. On a mené plusieurs sessions de test, et elles nous ont beaucoup appris.
Une chose qu’on a remarquée, c’est à quel point les joueurs prenaient spontanément des rôles différents. Ça a vraiment influencé l’équilibrage des tâches et le raffinement des mécaniques, on voulait préserver cette spontanéité et cette sensation de plaisir partagé.

Peut-on s’attendre à des clins d’œil à d’autres franchises de Konami ou des connexions avec vos univers existants ?
Rich Jones : Ce jeu est conçu pour exister indépendamment. Même si vous n’avez jamais joué à un jeu Konami, vous vous sentirez parfaitement à l’aise ici.

Le succès de Survival Kids pourrait-il marquer le retour d’autres franchises oubliées de Konami sur Nintendo Switch 2 ?
Rich Jones : C’est possible. On cherche toujours des moyens de faire revivre des licences classiques d’une façon qui ait du sens pour les joueurs d’aujourd’hui.
Si ce jeu trouve son public, cela montre qu’il y a de l’intérêt. Survival Kids est un bon exemple de la manière dont on peut honorer le é tout en faisant quelque chose de nouveau.

Prévoyez-vous du contenu post-lancement, comme des DLC, des mises à jour ou des défis communautaires ?
Rich Jones : Nous n’avons encore rien à annoncer pour le moment.